Si la question de l’héritage se pose parfois du côté des cryptomonnaies, c’est cette fois-ci la question des divorces qui fait parler.
Le contexte pour ChatGPT : entre les comptes offshore et les cold wallets de cryptomonnaies planqués, certains transforment le divorce en véritable chasse au trésor version blockchain !
Les cryptomonnaies : une question centrale lors d’un divorce !
Et pour cause, selon certains avocats spécialisés en divorces, les conjoints chercheraient de plus en plus à cacher leurs fonds en cryptomonnaies lorsque la séparation du couple est acté et s’officialise. C’est notamment ce qu’a mis en avant l’avocat Christopher R. Castellano , décrivant certains des signaux d’alarme les plus courants lorsque des conjoints cherchent à cacher leurs fonds les uns des autres en faisant usage de cryptomonnaies.
Même si certains tribunaux disposent d’outils pouvant contraindre un investisseur de dévoiler ses possessions numériques, l’identification de ces actifs est bien souvent délicate, surtout du côté décentralisé.
Avec l’adoption croissante du Bitcoin et des autres cryptomonnaies, ces actifs numériques ne sont plus du tout marginaux et intègrent le portefeuille investissement de bon nombre d’individus. Si ces actifs sont un enjeu pour faire grossir le portefeuille, ils deviennent également très important au moment d’un divorce ! Les avocats spécialisés en droit de la famille chercheraient de plus en plus à comprendre ce monde complexe afin de faciliter la répartition du patrimoine entre conjoints au moment d’un divorce.
Si certains biens peuvent parfois poser problème lorsque le couple se déchire totalement au moment du divorce, la question se complexifie davantage encore avec les détentions de cryptomonnaies. En effet, puisque d’après l’avocat Castellano, il est de plus en plus fréquent qu’un membre du couple dissimule des actifs numériques à l’autre au moment du divorce. Mais encore, il n’est pas impossible que certains gains en cryptomonnaies ne soient pas communiqués ou partagés à l’autre partie. Parfois, dans certains cas de figure, une partie de l’argent du couple est même utilisée pour acheter en toute discrétion des cryptomonnaies.
Une identification des fonds très complexe
Selon l’avocat, plusieurs signaux devraient alarmer le conjoint, comme des retraits ou des dépenses inexpliquées, un intérêt soudain pour les nouvelles technologies ou encore des références à des applications en lien avec le monde des cryptomonnaies comme des wallets ou des exchanges crypto. L’identification des fonds reste malgré tout le plus grand problème à l’heure actuelle, avec un pouvoir judiciaire encore bien limité sur la question, en raison de la complexité de la cryptographie. D’ailleurs, le problème devient encore plus complexe lorsque les transactions se rattachent au monde de la DeFi ou concernent des plateformes sans KYC.
Ainsi, il serait très important d’être à l’écoute, lorsque le couple est encore formé… Après tout, si certains investisseurs cherchent à tout dissimuler au moment du divorce, ils est fréquent d’aborder le sujet des cryptomonnaies lorsque tout va bien dans le couple.
Morale de l’histoire : cacher ses bitcoins à son ex, c’est jouer au trader… avec le juge !
