Le prix d’Ethereum a grimpé de 200% depuis les creux atteints en avril. Mais la véritable action ?
Elle se passe directement sur la blockchain elle-même. On parle ici de fondamentaux du réseau qui s’emballent comme un moteur parfaitement réglé, prouvant qu’il ne s’agit pas d’une simple flambée spéculative éphémère.
Croissance
Michael Nadeau de The DeFi Report a révélé sur X qu’environ 75% des revenus du réseau Ethereum proviennent désormais des frais et de l’activité MEV.
Le prix de l’ETH a augmenté de près de 200% depuis la mi-avril.
Mais qu’est-ce que cela signifie pour les fondamentaux onchain ?
La « roue de la réflexivité » s’est-elle enclenchée ?
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— Michael Nadeau | The DeFi Report (@JustDeauIt) 25 août 2025
La demande pour l’espace précieux des blocs grimpe en flèche. De plus, l’offre de stablecoins sur Ethereum a bondi à 156 milliards de dollars, soit une croissance de 14% depuis juillet.
USDT et USDC occupent la majeure partie de la scène, insufflant de la vitalité au réseau.
Les règlements quotidiens sur la Layer 1 atteignent à eux seuls environ 6 milliards de dollars. On peut dire que c’est une véritable ruée.
Et le meilleur dans tout ça ? Les acteurs institutionnels plongent, portefeuilles bien garnis.
BitMine Immersion Technologies de Tom Lee a annoncé avoir acquis près de 1,7 million d’ETH, d’une valeur de plus de 8 milliards de dollars, devenant ainsi le plus grand détenteur d’Ethereum parmi les entreprises.
C’est comme si le parrain déployait ses troupes sur un nouveau territoire.
Accumulation discrète
Mais gardez votre casque, car la volatilité rôde toujours. Ces derniers jours, ETH a chuté de plus de 550 dollars après avoir atteint un nouvel ATH, effaçant plus de 110 millions de dollars de positions à effet de levier.
Le marché est nerveux, fragile, mais sous la surface, les muscles structurels du réseau se renforcent. Les baleines et les institutions accumulent discrètement, alimentant la stratégie à long terme.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, ETH se négocie autour de 4 440 dollars. À comparer avec le marché crypto plus large qui ne baisse que de 0,3%, on voit bien la résilience d’Ethereum.
D’un mois sur l’autre, ETH est en hausse de près de 18%, et affiche un gain de 62% sur un an.
Demande robuste du réseau
Bien que le mécanisme de burn des frais d’Ethereum, la partie qui réduit réellement l’offre d’ETH, ne soit pas encore pleinement activé, de grands changements se profilent à l’horizon.
L’Ethereum Foundation prépare son prochain coup, l’initiative dite Trillion Dollar Security, visant à renforcer la sécurité des portefeuilles et des contrats.
Pensez à des bases de données publiques de vulnérabilités et à des aperçus de transactions lisibles par l’humain, fini les signatures aveugles douteuses. Avec des billions susceptibles de transiter, la sécurité est le maître-mot.
Alors, les gros titres se concentrent peut-être sur les variations de prix. Mais la vraie histoire ? Une demande réseau robuste, une activité croissante des stablecoins et une puissance institutionnelle grandissante. Et c’est ainsi, les amis, qu’on construit un empire blockchain.
Expert en cryptomonnaies et Web3, fondateur de Kriptoworld
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Fort de plusieurs années d’expérience dans la couverture de l’écosystème blockchain, András propose des analyses pointues sur la DeFi, la tokenisation, les altcoins et la régulation crypto qui façonnent l’économie numérique.
