Token XPL: la team Plasma répond au Fud
Les stablecoins ont le vent en poupe en 2025 et n’ont pas fini de faire de faire parler d’eux. Le jeudi 25 septembre une nouvelle blockchain spécialement dédiée aux stablecoins a été lancée en grande pompe : Plasma (jeton $XPL). Après une ascension fulgurante durant les 3 jours suivant le lancement, le token a perdu près de 50% de sa valeur depuis son sommet, passant de 1,69$ à 0,85$ en quelques jours. De quoi alimenter le Fud et les rumeurs en tout genre…
Plasma est le dernier projet crypto à la mode et possède tous les atouts pour réussir sur le papier : un cas d’usage prouvé et en constant développement (paiements transfrontaliers), le soutien de grands noms de l’industrie mais aussi des particuliers. En effet, Plasma est soutenu entre autres par des géants comme Tether ou Bybit mais aussi par des petits porteurs, grâce au mécanisme d’ICO (Initial Coin Offering). Au cours de ses différents tours de table, Plasma est parvenu à lever 75 millions de dollars, valorisant l’entreprise à 500 millions de dollars. Tout ce qui brille attire, mais avec la lumière viennent aussi les critiques.
Entre rumeurs et spéculations : les utilisateurs dans le doute
L’euphorie initiale suite au lancement s’est rapidement estompée sur les réseaux sociaux, pour faire peu à peu place aux questions. En effet, l’utilisateur X @Manamoonnft a scanné les transactions initiées par le Vault Plasma afin de retracer les wallets associés et en déduire quelles entités étaient impliquées dans la vente massive de jetons, s’il y en a. Rapidement les doutes se portent vers l’équipe Plasma elle-même, accusée de délit d’initié (“inside trading”) et donc de manipulations de prix.
OK so I actually dug into what happened with $XPL , the vaults, and the Wintermute accusations.
First, I wanted to see where the Plasma Team Vault was sending their tokens so I looked at each notable transfer from their vault.
Vault address:… https://t.co/xZgm9D2u0U pic.twitter.com/lKbWmuh2AA
— ManaMoon (@ManaMoonNFT) September 30, 2025
D’autres rumeurs commencent à fuser les heures qui suivent, notamment sur le supposé “passé trouble” d’une partie de l’équipe. En effet des utilisateurs X ont révélé que plusieurs membres impliqués dans le XPL ont également travaillé pour le tristement célèbre projet BLAST.
Enfin, plusieurs internautes pensaient voir sur le graphique la signature d’un market maker bien connu du secteur : Wintermute. Ce dernier est régulièrement accusée d’avoir recours à des techniques de market making pour le moins discutables.
Mais cela n’a pas suffit pour éteindre les braises, le fondateur du projet Paul Faecks a du publier un démenti sur le réseau social X pour clarifier les choses.
Paul Faecks monte au créneau
We’ve seen a number of rumors circulating since the launch of XPL and want to set the record straight.
1/ No team members have sold any XPL. All investor and team XPL is locked for 3 years with a 1 year cliff.
2/ Of our team of ~50, three spent time at Blur or Blast. Our team…
— Paul (@pauliepunt) October 1, 2025
Le fondateur de la stablechain Plasma se défend et dément toute accusation de manipulation. Il affirme même qu’aucun membre de l’équipe n’a vendu de jeton depuis le lancement. En effet, leur allocation en XPL est verrouillée pendant 3 ans, avec un premier déverrouillage (progressif) 12 mois après le lancement.
Il reconnaît ensuite que plusieurs de ses employés ont effectivement travaillé sur le projet Blast, mais aussi chez Google, Facebook ou Goldman Sachs et donc croire que l’équipe Blast s’est renommée Plasma est une erreur.
Enfin, il affirme de façon très ferme qu’aucune collaboration n’existe entre Plasma et Wintermute, et donc la volatilité du XPL ne pourrait être attribuée ni à l’un ni à l’autre.
A noter malgré tout la performance exceptionnelle du jeton XPL entre son lancement et son sommet record : +1462%. D’autant plus que tous les investisseurs privés comme particuliers, étaient entrés à des prix bien inférieurs au prix de lancement public, ce qui améliore encore leur performance, bien au-delà des +1462%. Cela crée mécaniquement une pression vendeuse totalement organique dans ce cas précis.
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