Les « signaux d’alarme » retentissent alors que l’effondrement de deux entreprises américaines rappelle la crise financière de 2008 : selon le gouverneur de la Bank of England
L'effondrement de deux entreprises pourrait être un avertissement précoce sur l'état du système financier américain, selon le gouverneur de la Bank of England.
Le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey, a déclaré devant le comité de régulation des services financiers de la Chambre des Lords que les faillites du fournisseur de pièces automobiles First Brands et du prêteur automobile subprime Tricolor, dues à un endettement excessif et à des structures de prêts risquées, devaient être prises au sérieux, rapporte la BBC.
Bailey a établi des comparaisons avec la crise financière de 2008, se demandant si ces effondrements d'entreprises indiquent des problèmes plus larges et plus systémiques en cours.
« Je pense que la grande question… est : ces cas sont-ils idiosyncratiques, ou sont-ils ce que j'appelle le canari dans la mine de charbon ?
Nous disent-ils quelque chose de plus fondamental sur le secteur de la finance privée et des actifs privés ? Je pense que c'est encore une question très ouverte aux États-Unis. »
Bailey indique que la Bank of England prévoit de réaliser un test de résistance des sociétés de capital-investissement et de crédit privé afin de mieux comprendre les risques systémiques potentiels.
Il remet également en question la structure des prêts sur le marché du crédit privé, où les entreprises empruntent auprès de prêteurs non bancaires.
Bailey affirme qu'il y a eu une augmentation du « découpage et de la titrisation des structures de prêts », rappelant les pratiques observées avant la crise financière de 2008.
« Si vous étiez impliqué avant la crise financière, les signaux d'alarme commencent à retentir à ce moment-là. »
Sarah Breeden, la vice-gouverneure de la Banque pour la stabilité financière, a également comparu devant le comité et a confirmé que la Banque examinera le secteur de la finance privée.
« Nous pouvons voir les vulnérabilités ici. Nous pouvons voir des parallèles avec la crise financière mondiale. »
Image à la une : Shutterstock/Bystrov
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